Oua-Anou Diarra
Un homme de mémoires
Né sous une bonne étoile au Nord-Ouest du Burkina Faso, dans un village appelé [Oia], son destin était tout tracé.
Son nom constitue à lui seul son patrimoine culturel : Il est griot, [Anou] dans son dialecte originel.
Des instruments traditionnels d’Afrique de l’Ouest revisités
Empreint de nombreux genres musicaux et avec un regard définitivement contemporain, Oua-Anou Diarra est en dialogue constant avec ses instruments. Des instruments traditionnels d’Afrique de l’Ouest que cet artiste personnifie avec une grande sensibilité.
Son instrument de prédilection est la flûte peule guinéenne, également appelée flûte mandingue, un instrument qu’il respecte depuis son plus jeune âge et qu’il joue de manière très incarnée.
Il manie avec virtuosité le Tamani, ce tambour d’aisselle à l’éloquence ensorcelante qui n’a que peu de secrets pour lui. Il caresse la calebasse des mains et des baguettes et révèle les influences Blues de sa musique avec le Djéli n’goni (Luth du griot). Une dextérité sans pareille, un flegme et une patience qui laisse la place aux sensations et au partage.
Entre tradition orale et nouvelles technologies
Autant à son aise dans la création et l’improvisation que dans l’accompagnement musical, Oua-Anou Diarra joue avec l’instant présent et puise son énergie dans la complicité qu’il a avec ses instruments et dans l’univers du moment.
Il s’affranchit des frontières musicales, permettant ainsi un croisement de genres et d’humeurs lointaines, affirmant une identité artistique bien à lui.
Ouvert sur le monde
Son ouverture d’esprit et son talent singulier le mènent à des collaborations artistiques aussi riches qu’inattendues comme depuis 2020 avec L’Orchestre Régional de Normandie pour le programme Alter Ego ou encore La Camera Delle Lacrime – Bruno Bonhoure / Khaï-Dong Luong pour Les Noces de Saba.